Zola, Emile 3n6j1m

Le rêve 172q1

Le Rêve est le seizième volume de la série Les Rougon-Macquart. Zola y aborde le thème de la religion, mais de façon beaucoup moins violente et polémique qu’il ne l’avait fait dans la Conquête de Plassans ou la Faute de l'abbé Mouret. Cette fois-ci, il s’intéresse à la foi populaire et au renouveau du mysticisme dans la société française de la seconde moitié du xixe siècle. extrait : Et, de toute la cité mystique, la maison des Hubert, où désormais Angélique allait vivre, était la plus voisine de la cathédrale, celle qui tenait à sa chair même.

La débâcle 5v1jn

La Débâcle est le dix-neuvième volume de la série les Rougon-Macquart, dont il constitue la conclusion historique. Le premier roman (la Fortune des Rougon) évoquait le coup d’État du 2 décembre, qui mit en place le second Empire ; celui-ci a pour cadre la déroute de l’armée française devant les Prussiens à Sedan, et donc la chute de l’empire, remplacé le 4 septembre 1870 par la troisième République. Extrait : Le jour baissait, la retraite partit d'un coin éloigné du camp, un roulement des tambours, une sonnerie des clairons, faibles encore, emportés par le grand air.

L’argent 5r3g4o

L’Argent est le dix-huitième volume de la série les Rougon-Macquart. L’Argent aborde le thème de la Bourse, de la spéculation financière qui s’y déroule et des scandales qui en découlent. Extrait : Ainsi, il en était là, après la débâcle qui, en octobre, l'avait forcé une fois de plus à liquider sa situation, à vendre son hôtel du parc Monceau, pour louer un appartement : les Sabatanis seuls le saluaient, son entrée dans un restaurant, où il avait régné, ne faisait plus tourner toutes les têtes, tendre toutes les mains.

La mort d'Olivier Bécaille q6ou

Extrait : J'eus pourtant une suprême joie. Marguerite, malgré sa faiblesse, voulut me donner les derniers soins. Ce fut elle qui, aidée de la vieille femme, m'habilla, avec une tendresse de sœur et d'épouse. Je sentais que j'étais une fois encore entre ses bras, à chaque vêtement qu'elle me ait. Elle s'arrêtait, succombant sous l'émotion ; elle m'étreignait, elle me baignait de ses pleurs. J'aurais voulu pouvoir lui rendre son étreinte, en lui criant : “ Je vis !

Thérèse Raquin 5373j

A dix-huit ans, désœuvré, s’ennuyant à mourir dans la douceur dont sa mère l’entourait, il entra chez un marchand de toile, à titre de commis. Il gagnait soixante francs par mois. Il était d’un esprit inquiet qui lui rendait l’oisiveté inable. Il se trouvait plus calme, mieux portant, dans ce labeur de brute, dans ce travail d’employé qui le courbait tout le jour sur des factures, sur d’énormes additions dont il épelait patiemment chaque chiffre. Le soir, brisé, la tête vide, il goûtait des voluptés infinies au fond de l’hébétement qui le prenait.

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