jeunesse a3e51

Les caractères (dont «Les caractères» de Théophraste) 4jb1z

Ce recueil de maximes et portraits moraux est un grand classique. C'est vers 1674 - peut-être même dès 1670 - que l'auteur commence à consigner par écrit ses réflexions sur la société qui l'entoure, et jusqu'à l'année de sa mort il ne cessera de corriger et de retravailler ce texte. oeuvre en un sens autobiographique, puisque issue pas à pas de l'expérience personnelle (celle en particulier du préceptorat de Louis de Bourbon, petit-fils du Grand Condé) avec son lot d'irations et surtout de rancoeurs.

Jacquou le croquant 682s2r

L'histoire commence en 1815 (Napoléon 1er est alors exilé à Sainte-Hélène) à Combenègre, pauvre métairie dépendant du château de l'Herm où les Ferral sont métayers du comte de Nansac. Suite au meurtre de Laborie, régisseur du château, Martissou, le père de Jacquou, est condamné aux galères où il meurt peu après. Extrait : Cette canaillerie ne porta pas bonheur à Jansou. Une fois qu'il eut ses deux louis, lui qui n'en avait jamais vu, il se crut riche.

Le roman de la momie 1f1i6p

Une très belle histoire d'amour se déroulant dans l'Egypte ancienne. Extrait : « J'ai un pressentiment que nous trouverons dans la vallée de Biban-el-Molouk une tombe inviolée, disait à un jeune Anglais de haute mine un personnage beaucoup plus humble, en essuyant d'un gros mouchoir à carreaux bleus, son front chauve où perlaient des gouttes de sueur, comme s'il eût été modelé en argile poreuse et rempli d'eau ainsi qu'une gargoulette de Thèbes.

Mademoiselle de Maupin 472o14

La «Préface», oeuvre à part entière, fait date dans l'histoire littéraire. Sur un ton enlevé, perfide et caustique, l'auteur attaque les bien-pensants, représentants de la tartufferie et de la censure, et ceux qui voudraient voir un côté «utile» dans une oeuvre littéraire, alors que l'art, par définition non assujetti à la morale ou à l'utilité, échappe à la notion de progrès pour ne s'allier qu'à celle du plaisir.

Le Nez 6c2e3w

L’assesseur de collège Kovaliov se réveilla d’assez bonne heure en murmurant : « Brrr ! » suivant une habitude qu’il aurait été bien en peine d’expliquer. Il s’étira et se fit donner un miroir dans l’intention d’examiner un petit bouton qui, la veille au soir, lui avait poussé sur le nez. A son immense stupéfaction, il s’aperçut que la place que son nez devait occuper ne présentait plus qu’une surface lisse ! Tout alarmé, Kovaliov se fit apporter de l’eau et se frotta les yeux avec un essuie-mains : le nez avait bel et bien disparu !

Contes merveilleux - Tome I h6f5l

Anthologie des contes des frères Grimm. Extrait : Il était une fois une femme pauvre, dont le fils avait grande envie de voyager. « Comment veux-tu partir en voyage ? lui dit sa mère. Nous n’avons pas un sou que tu puisses emporter ! » Mais le fils répondit. « Cela ne fait rien, mère, j’arriverai bien à me débrouiller ! Et d’abord, je n’arrêterai pas de répéter : Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Il s’en alla et marcha un bon bout de temps en répétant sans cesse, « Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Puis il arriva devant un groupe de pêcheurs. « Dieu vous aide !

Contes merveilleux - Tome II m6s65

Anthologie des contes des frères Grimm. Extrait : C’est le butor, qui était un berger jadis, tout comme la huppe. Je vais vous raconter l’histoire. Le butor faisait pacager ses vaches dans de vertes et grasses prairies où les fleurs poussaient en abondance ; et ses vaches, par conséquent, se firent du sang fort, devinrent indépendantes et sauvages. La huppe, par contre, menait les siennes sur la montagne haute et sèche, où le vent joue avec le sable ; et ses vaches en devinrent maigres et débiles.

L'Iliade 1f1j41

Version originale traduite par Charles-René-Marie Leconte de L'Isle

L'Iliade et l'Odyssée 1r3q2e

Adaptation du poème original par Jane Werner Watson On ne présente pas le chef d'oeuvre d'Homère... Un livre magnifique entièrement illustré, qui provient d'un site de toute beauté que je vous invite vivement à visiter. http://www.iliadeodyssee.com/

L'Odyssée 15105r

Version originale traduite par Charles-René-Marie Leconte de L'Isle. Extrait : le messager-tueur d'Argos obéit. Et il attacha aussitôt à ses pieds de belles sandales, immortelles et d'or, qui le portaient, soit au-dessus de la mer, soit au-dessus de la terre immense, pareil au souffle du vent. Et il prit aussi la baguette à l'aide de laquelle il charme les yeux des hommes, ou il les réveille, quand il le veut.

Pages 29b43